L’écologie, l’éco-responsabilité font parties des sujets les plus discutés de nos jours. Des sujets les plus partagés :

  • Avez-vous un potager ?
  • Faites-vous le tri pour recycler ?
  • Consommez-vous local pour réduire le transport et favoriser une économie de proximité ?
  • Éteignez-vous vos appareils électroniques au lieu de les laisser en veille ?
  • Mangez-vous moins de viande ?

…. Aujourd’hui, il importe d’ajouter à ces gestes du quotidien, de nouveaux usages; d’une manière juste, équilibrée, sans contraintes irréalistes, utopistes, et/ou sans céder à un extrémisme déconnecté des réalités du quotidien qui sont différentes pour tout à chacun.

Un domaine dynamique, existant, innovant et incontournable a vu le jour à la fin du 20ème siècle et ne cesse de croître au 21ème siècle. Ce domaine c’est le Digital, à base de transformation numérique in fine de l’informatique.

Le Digital a besoin : de faire sa révolution éco-responsable, d’aller vers une transition verte, de réduire sa consommation carbone, et de s’imposer une transformation Digitalecologique #digitaleco

En effet , au vue de l’ampleur que prend la transformation Digitale de nos entreprises, et de l’accélération que nous avons autour des outils digitaux, une surconsommation d’énergie sera imputable à ces nouveaux usages. Les entreprises opèrent déjà des réflexions RSE pour être Green IT, mais il est important d’opérer un cercle vertueux dans les usages de ces outils digitaux.

Selon l’IEA, l’Agence Internationale de l’Energie, la demande énergétique mondiale devrait baisser de 5% en 2020, les émissions de CO2 liées à l’énergie de 7%. Les baisses estimées sont de 8% sur la demande de pétrole et de 7% sur l’utilisation du charbon. Un grand contraste avec une légère augmentation de la production des énergies renouvelables (le numérique n’y serait-il pas pour quelque chose, considérant que Google achète de plus en plus d’énergie renouvelable …).

Cette baisse est notamment imputé à la crise sanitaire actuelle. On ne peut pas souhaiter une pandémie de la Covid-19 chaque année, pour réduire cette consommation.

Nous devons passer de 11,2 tonnes à 2 tonnes de CO2 par an pour limiter un réchauffement climatique de 2° de notre planète. Non pas pour sauver la planète, qui sera là encore bien après l’humanité, mais bien pour l’Homme.

Combien de DSI ( Direction des Services Informatiques ) ont sorti des cartons les projets autour d’espaces de travail numérique , Digital Workplace…

Le télétravail va très certainement continuer à se développer, autour d’une panoplie d’applications de réunions à distances ( Teams, Zoom, Google Meet, Circuit, Cisco Webex, BlueJeans, Slack…)

Le numérique est devenu omniprésent, il est impensable de faire machine arrière.

Ces solutions, ces applications génèrent entre autre un nouveau trafic vidéo important, mais apportent un outil, un usage qui permettent de garder le lien social au sein de nos équipes et des familles éloignées.

Reste donc à en faire un usage raisonnable et là, chacun peut agir sur la façon de l’utiliser.

Il importe de garder en mémoire que derrière chaque outil numérique, chaque application, se cachent :

  • une connexion 4G (5G) Wifi ou filaire sur nos box internet et/ou une connexion au bureau
  • Une connexion VPN pour sécuriser 
  • Du cloud
  • Des machines
  • Du réseaux
  • Des data center
  • …

Et croyez moi les … sont nombreux

Un usage responsable du Digital implique la sensibilisation et la non culpabilisation, l’information, l’éducation et non la sanction .

Toute évolution dans notre société nécessite un accompagnement, pour aborder l’usage sous toutes ces facettes :

  • Sensibiliser plutôt que culpabiliser 
  • Informer plutôt que proscrire 
  • Accompagner plutôt qu’interdire

Car in fine, c’est bien aux individus que revient la responsabilité de leurs usages numériques. C’est l’enjeu du Digital, que nous devons relever tous ensemble.  

Au 21ème siècle, Il n’y a pas que des 0 ou des 1 dans l’informatique, le Digital apporte un arc-en-ciel de solutions et nécessite une éducation sur ces usages.

C’est une opportunité exceptionnelle qui s’offre à nous pour insuffler un mouvement du numérique vert, notre beau vieux continent peut insuffler ce mouvement! Mettons-nous en mouvement pour faire du numérique, une référence en matière d’écologie, dès maintenant, pour ne pas, demain en regretter les effets néfastes.

Des news, des analyses et des idées : c’est ici, pour en discuter..

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